Téléchargement PDF Façons de dire, façons de faire: La laveuse, la couturière, la cuisinière, by Yvonne Verdier
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Façons de dire, façons de faire: La laveuse, la couturière, la cuisinière, by Yvonne Verdier
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Détails sur le produit
Broché: 384 pages
Editeur : Gallimard (11 décembre 1979)
Collection : Bibliothèque des Sciences Humaines
Langue : Français
ISBN-10: 2070282465
ISBN-13: 978-2070282463
Dimensions du produit:
22,5 x 14 x 2,6 cm
Moyenne des commentaires client :
4.7 étoiles sur 5
4 commentaires client
Classement des meilleures ventes d'Amazon:
23.709 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
livre extraordinaire d'érudition du quotidien, passionnant, instructif. On retrouve l'origine de certaines de nos croyances, habitudes, on réfléchit aux origines des rituels que nous avons encore aujourd'hui.
Quatre femmes ethnologues se sont partagé l'observation du village de Minot, dansle Châtillonnais, de 1968 à 1975. Alors que Marie-Claude Pingaud étudiait la structureagraire, Tina Jolas et Françoise Zonabend la structure sociale, Yvonne Verdier a choisiles rôles féminins. De cette collaboration exemplaire sont issus des ouvrages complémentaires qui donnent de ce village une image grandeur nature.Le livre d'Yvonne Verdier accroche d'emblée par son ton très personnel. Les femmesy sont vues par une femme dont la finesse et la sensibilité l'ont mise de plain-pied avecses informatrices. Le discours des femmes sur elles-mêmes est répercuté par une observatrice qui réagit non seulement en ethnologue mais en femme. Le lecteur (et peut-être plus encore la lectrice) est pris dans ce jeu de miroirs. Une complicité circule d'un bout à l'autre de ce livre attachant, qui met en jeu beaucoup plus que l'intellect, comme son succès immédiat l'a prouvé.Pour mieux circonscrire la fonction des femmes dans la société, Y. V. commencepar les saisir dans un moment particulièrement marqué de la vie paysanne traditionnelle :l'abattage du cochon, dont elle souligne que « les faits et gestes qu'il engage mettenten évidence certains des principes essentiels de la vie collective » (p. 23), et notammentla répartition des tâches entre les sexes. C'est à propos du cochon, dont le lard fournit« le fondement de l'alimentation quotidienne et de la cuisine », que nous voyons sedessiner la relation entre la physiologie féminine et le temps. L'interdit du saloir esten effet la tête de file d'une série d'interdits qui tous mettent en cause la périodicitéféminine comme agent de perturbation dans le domaine de l'alimentation et des préparations culinaires. Le cycle de la femme agit sur le monde domestique — comme celuide la lune sur lequel d'ailleurs il s'ajuste — ainsi que sur le monde naturel. « Les rythmes biologiques dont les femmes sont le siège font découvrir leur rapport privilégié à ladurée. Des points de repère temporels sont ancrés dans leur corps ; par pulsationsmensuelles régulières, le temps s'écoule des femmes » (p. 73).Cette durée dont les femmes sont l'image est donc d'abord biologique, marquée parle rythme et l'alternance des menstruations et des grossesses. Mais elle est aussi socialeet scandée par les grandes étapes des destins individuels : naissance, puberté, mariage,mort. Or, à chacune de ces occasions, une figure féminine préside au « passage » etaffirme la prééminence d'une technique exclusivement féminine : lessive, couture,cuisine. Ces rôles techniques, que toutes les femmes exercent bien évidemment au seinde leur propre foyer, prennent, lorsqu'ils sont assumés en dehors du cadre domestiqueet à ces moments sociaux précis, une dimension différente, que l'on qualifierait ailleursd'initiatique. La laveuse, la couturière, la cuisinière sont investies alors d'une fonctionquasi rituelle : elles « font la coutume ».Ce verbe « faire » revient avec insistance dans les définitions locales de ces rôlesféminins. La laveuse, qui est aussi « la femme qui aide » aux accouchements comme auxdécès, « fait les bébés » et « fait les morts ». La couturière, chez qui les filles passentl'hiver de leurs quinze ans, et d'où elles sortiront jeunes filles bonnes à courtiser, « faitla mariée ». La cuisinière, sur qui repose la réussite du repas scellant l'alliance des deuxfamilles, «fait les noces». Les femmes individuelles à travers lesquelles se perpétue lafonction assument, au delà de leur personnalité propre, des caractéristiques culturellesque leur prête, à tort ou à raison, le groupe ; elles deviennent ainsi des sortes d'archétypesprésidant au déroulement du destin féminin.Le langage tient une place essentielle dans ce livre. L'auteur entremêle avec unrare bonheur le discours explicite des femmes en parler local et sa propre analyse qui,le décodant avec finesse, laisse apparaître le discours implicite qui en est la trame.Au delà des limites régionales et culturelles, et de l'opposition entre monde rural etmonde urbain, si évidente au premier degré, se dégage une vision de la femme et de lacondition féminine qui nous émeut parce qu'elle nous concerne, parce qu'elle est departout et de toujours.Les objets aussi parlent un langage. Ils prennent le relais de la parole lorsque celle-cise tait. Les simples outils des techniques féminines se révèlent chargés de sens, et lesgestes qui les utilisent transmettent un savoir au delà de leur utilité immédiate. Citonsle cuvier des grandes lessives d'antan, où s'opérait « la lente chimie de la cendre », laphase du coulage aux gestes lents et solennels, chargés de l'efficacité symbolique évoquant« le lavage des âmes des morts » ; les épingles de la couturière, instrument privilégiéde la divination amoureuse aux sources et aux fontaines, emblème de la condition dejeune fille dont elles attachent les vêtements et la coiffure ; ou encore ce plat très spécialoffert aux mariés cachés et enfin découverts, et dont la consommation marque l'accessionà la fécondité du nouveau couple, fécondité à laquelle va devoir renoncer la générationprécédente comme le marquent les « pots cassés » au retour de la noce...Les échos qu'éveille ce livre dépassent de beaucoup ceux d'une information scientifiques ur une société rurale en voie de transformation. Il est vrai que toute une partie de ce qui nous est décrit ici n'existe déjà plus qu'à l'état de souvenir. Mais ces choses n'ont pas fini de vibrer dans notre nostalgie. Cette peinture d'une société où tout étaità sa place nous fait redouter, au delà des regrets stériles pour le bon vieux temps,l'avènement d'un mode de vie fondé sur le bouleversement des cycles, sur une transformation totale des techniques chargées de symbolisme, « arts domestiques civilisateurs qui, pratiqués par les femmes elles-mêmes, leur donnent vocation de conduire les étapes de leur propre destin et d'en être les ouvrières ».
Verdier peint un tableau vivide de la vie rurale des femmes d'une autre epoque. Elle explique en detail les signifiances donnees a l'eau, au sang, et aux autres. Ce livre peut illuminer l'analyse des contes merveilleux aussi que le travail d'ethnologue, et les petites histoires qu'il contient restent dans la memoire comme les chroniques de Laura Ingalls Wilder. Bref, c'est un livre engageant et fort utile.
j'avais lu ce livre à sa sortie. Je suis contente de l'avoir retrouvé. J'y retrouve les gestes du village où j'ai été élevée, même si ce n'est pas la même région de France
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